vie et mort de rastapopoulos

Bon ben voila,

moi vos histoires votre armée de démon , je m'en tape un peu d'ailleurs rastapopoulos dit toujours que je suis un sale gosse et que je ne dois pas intervenir dans les affaires des grands. Toutefois , j'ai ici quelque chose qui pourrait vous interesser.. enfin moi perso, je m'en bat les couilles hein,
Alors voila, il vaut savoir que bien avant que Rastapopoulos ne m'ait enlevé du village de Sarosa, un groupe d'homme était venu questionné les adultes. y cherchaient un type. Je sais que l'un d'entre eux s'appelait Hannibal, même que j'ai trouvé ça débile comme nom mais enfin soit, ...

J'ai grandi dans les recoins du chateau des royals*vengeance sans connaitre grand chose de celui qui m'a appris à tuer. Un jour j'étais caché sous la table de banquet et j'ai entendu notre empereur Moirv dire que Rastapopoulos avait eu des lien avec ce Hannibal.

Le jour où vous avez fait une baston contre des ronins en foret, j'en ai profité pour aller dans leur maison pour voler et dans les affaires personnelles de ce type , j'ai trouvé ce parchemin :

bon vous avez qu'a lire pasque moi j'ai pas appris

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Ma vie à vraiment commencer avec la guerre.

Le plus loin dont je puisse me souvenir, c'est que je suis issus d'une famille de pêcheur de la ville de Neapolis. Notre entreprise était prospère et à 16 ans j'étais à la tête d'un petit équipage. Nous étions connu pour ramenés les proies les plus lourdes sur de simples bateaux rapides.




Vint alors la guerre menée par le fils du roi , Hannibal . Entreprise insensée visant à battre l'empire romain dans son entierté.

Comme des milliers d'autres j'ai été enrolé de force dans cette armée et nous avons marché vers l'Afrique . Nous avons remporté la victoire dans toutes les colonnies africaines de l'empire. Mais nos dirigeants avaient pour but d'envahir l'europe. Nous avions déja perdu trop d'hommes et Hannibal avait imaginé transformer des éléphants en murailles vivantes et armées ; car nombre de romains ignoraient jusqu à l'existence de ces animaux et ils fuiraient à leur approche.
Le seul problême étant de traverser le détroit de Gibraltar assez vite pour organiser le débarquement et avec des charges aussi lourdes.

C'est là que mon rôle à commencer.
Lors d'un passage en revue, j'expliquai à Hannibal nos techniques de pêches, comment construire et équipper les navires , comment diriger les hommes.
Je fut promu à la tête de l'offensive sur le rocher de Gibraltar, pour organiser les navires et le débarquement. Je devais être à bord de la premiere escadrille et guider les autres navires depuis le sol. Les soldats qui me couvraient étaient robustes et tenaient têtes à une garde enemie bien plus nombreuse.
Et nous avons pris le rocher.
Je devins commandant en second et homme de confiance d'Hannibal. Je me serais bien passer de cette honneur puisque cela consistait à amener les troupes en première ligne sur les champs de batailles ; tandis-ce que Hannibal ordonnait les troupes et arrivait entourés de sa garde rapprochée.
Mais j'ai survécu. Les éléphants terrorisaient les populations . Des citoyens libérés de l'empire venaient grossir nos rangs. D'autres croyaient que nous étions messagers des dieux et que nous apportions les monstres de l'apocalypse.



Une à une , les armées enemies sont tombées. Nous avons du traverser de grandes montagnes blanches . Il y a eu des embuscades. Ce terrain était difficile pour nous et surtout pour les animaux. Mais nous sommes finalement arrivés devant la grande cité romaine et des combats plus terribles ont commencés. Leurs défenses étaient plus lourdes que nous ne l'avions prévu. Le siège dura plusieurs semaines et des renforts leurs arriveraient par la mer . Les romains au seuil du déclin étaient pres à offrir toutes leurs richesses aux pays qui viendraient les défendre.
Il y a eu beaucoup de confusions, certains ont commencés à s'enfuir. Et lorsque la situation est devenue vraiment claire , que nos chances de vaincres étaient réduites à néant, Hannibal forma une troupe dont je fis partie et força les remparts de la ville pour mener combat à l'intérieur.
Partout autour de nous ce n'étaient que des pointes de lances jusqu à l'horizon. Pourquoi fallait-il que je meurs ici alors que j'aurais pu tout réussir ailleurs.



...et pourtant,
je me suis reveillé dans un char attelé qui fonçait sur la route cahoteuse. Il y avait Hannibal, il y avait des soldats sans armes qui galopaient sans que personne n'échange un mot. J'appris par la suite que Hannibal avait réussi à nous sortir de là grace à des projections d'huile de roche enflammées. Il nous avait sortis de là juste pour prolonger encore un peu notre calvaire. Je ne pouvais pas bouger. J'ouvrais parfois les yeux pour voir les nuages défiler. Parfois le visage fermé d'un camarade.
Notre défaite signifiait-elle que notre pays allait être envahit à son tour ? La fuite a duré longtemps. Nous avons pris un bateau quelque part , loin à l'est . Mais nous avons été attaqués par des galions...
Le mat qui brule.. les cris..le nauffrage

Et puis le sable. Moi, Hannibal et 2 autres nous sommes échoués sur une terre inconnue, désertique. Comme si la mort ne voulais pas de nous. Ils se sont établit là , ils ont commencés à explorer cette ile qui semblait vide.
Mon état s'empirait et je devais resté allongé.

Une nuit, pris de fièvre et de délire, j'ai quitté le campement et j'ai marché droit devant moi, vers mon bateau, mon village...les quais de Neapolis...le vide... plus rien que le sable ...

Note du manuscrit :
Ici s'arrete les textes de Arganthonios le marin. Moi et mes hommes n'avons retrouvé de lui que ce parchemin et sa dague. Nous n'avons jamais retrouvé son corps et j'ai la conviction qu'il est encore en vie. Des villageois d'Argelas nous ont dit avoir vu un etre correspondant à sa description, marchant aux cotés d'assassins et même de démons. L'être qu'il décrivent se ferait appeler ... RASTAPOPOULOS
Quoi qu'il en soit je continuerai a rechercher celui qui fut pour moi un conseiller et un ami. Et nous retournerons à Carthage pour y chasser ceux qui nous on vaincu.

signé Hannibal, fils de Hamilcar

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Mmmh.. je ne peux pas confirmer s'il y a quelque chose de vrai dans ce document. Il est possible que j'aie été marin dans une vie antérieure, peut etre parceque je salue les convives par un terme marrin " OY ".

Mes premiers souvenirs sur Vesperae remontent à des images du port de l'île des sages. Tout est tres flou. J'ai tué des gens, je ne sais plus pourquoi, mais j avais l'impression que plus je tuais , plus mon esprit se comblait et je retrouvais mes sens. Encore aujourd hui j'ai l'impression de perdre pied si je n'hote pas régulierement la vie à un être vivant. Peut etre que je me nourris exclusivement de l'âme de mes victimes.

Quand à ce Hannibal, s'il me cherche il me trouvera. J'imagine qu'il merite bien plus que la mort pour avoir conduis tous ces gens au suicide à la guerre.

Mais d'abord il faut que je corrige junior comme il se doit pour avoir désobéi

Beaucoup de choses se sont passées depuis la dernière fois où j'ai pris la peine de relire ce carnet.

Mais quelque chose de fondamental a changé.
Je savais l'âme de celui que j'avais été en tant qu'humain entre les mains des nécromans au service de Démonio; faisant de moi un soldat docile et fidèle. Je ne connaissais pas leur emplacement et ils m'auraient empêchés de le découvrir de toute façon.

Hors, je ne ressent plus aucune résistance. Je ne suis pas sûr d'être encore sous le contrôle de quelque entité que ce soit..
Soit ils ont fini de s'amuser avec moi et ont détruit ce qui restait du "jouet", soit ils ont été attaqués par des forces extérieures, et leur camps devrait se trouver à portée des armées anti-démon, soit pas loin du territoire de Vesperae.

J'ai l'impression d'être la proie de toutes les âmes qui virevoltent autour de moi en ne voyant qu'une enveloppe vide, une occasion pour ces fantomes de se réaproprier un corps, ou de se venger peut-etre de la mort que je leur ai apporté.

Plus angoissante est cette présence, familière, une âme en particulier dans laquelle je crois reconnaître les racines du mal. Je crains sa présence car elle est l'autorité. Elle peut me détruire ou rendre flagrante mon imposture à tenter d'unifier les armées de Moirv.
Je ne sais pas combien de temps il me reste. Il faut placer des soldats de confiance aux postes clés et être prêt à disparaitre.
Ou bien recevoir la derniere mission de protéger la réincarnation de cette âme si elle est celle que je pressent, car elle doit être précieuse pour Démonio...

J'avais finalement échappé complêtement au contrôle des nécromans.
Cela eu pour effet que mon cadavre ne régénerait plus apres un combat. Chaque blessure infligée me mettait hors d'usage pendant plusieurs semaines, me forçant à me reclure dans les zones désertes, aux puits de magma des volcans, pour faire revivre mon armure et soigner mes os.

Et puis il est arrivé.
Un type quelquonque, frêle et boutonneux, mais que fesait-il là ? Aucun humain n'est censé survivre à proximité du magma.
Il se mit à parler, comme s'il récitait un texte. Il avait l'air somnambule...
Il s'appelait Appolinaire, avait été enlevé à sa naissance par des démons et avait le pouvoir de passer de passer du monde des morts au monde des vivants. C'est là que j'ai reconnu l'âme qui l'habitait et qui m'inquiétait depuis si longtemps : Luna Van Hadès s'était emparée du corps de cet humain et traversait l'enfer pour rendre compte de nos agissements.
Appolinaire s'approcha. J'ai cru qu'il voulait dire quelque chose tout bas, puis il fut pris de convulsion. Il se mit à me vomir dessus et s'effondra au sol. Je ne savais pas si je devais l'aider ou l'achever. Puis calmement, en m'ignorant, il se releva et marcha vers le puit de lave, et il y disparut.

Des semaines plus tard je rentrai dans notre grotte des collines d'Argelas. Mon armure semblait plus souple et plus légère apres ce traitement aux volcans. Mais sans le contrôle des nécromans les restes de mon squelette finiraient par disparaitre et ne laisserait qu'une armure vide pour toujours immobile.
Pourtant, il fallut retourner au combat. Notre position au milieu de Vesperae a toujours été dangereuse, il nous a encore fallu combattre pour défendre notre manoir. Mais au lieu de m'affaiblir, je me sentais revivre. Combattre redevenait un plaisir et j'avais presque l'impression de ressentir la chaleur du sang lorsqu'il éclaboussait mon armure.

La vieille armure bleue devint rouge.

Plus je tuais, plus l'armure prenait vie.
Les jointures, couvertes de pourritures et de saletés qui s'étaient accumulés pendant des années, ressemblaient maintenant à de la fibre. Le métal était parcouru par des filaments dans lesquels circulait un liquide brunâtre. La surface de l'armure devint chaude pendant les combat.

Petit à petit je devenais le passager d'une chose qui prenait vie, une forme de vie issue de la pourriture et du souffle d'appolinaire.
Un jour l'armure n'aura plus besoin de moi pour se déplacer. Je dois presque combattre pour en garder le contrôle.
Luna ne m'a pas exactement fait un cadeau. Elle a juste voulu s'assurer que les missions seront remplies. Peu importe par qui... ou par quoi...