Arasorn, soldat Arasorn

Arasorn


Mes origines

Je suis Mener, fils d’Eredon.
Vous ne connaissez pas mon nom ? C’est normal après tout puisque je n’ai rien fait méritant que mon nom reste dans les mémoires.
Né à Sarosa, mon père travaillait dans la salle d’entraînement comme gardien. C’est lui qui m’apprit le maniement de l’épée et de la lance. Ma mère, elle, restait la majorité de son temps à la maison. Elle était belle ma mère ! Elle avait une beauté d’elfe : fine, élancé cheveux blonds. D’ailleurs de nombreuses personnes la confondaient avec une elfe.
J’étais fils unique et la joie de mes parents. Je passais une enfance aisé, heureuse et bercé par les gâteries de mes parents. A l’école j’appris les langues elfiques et orcs et aussi à les écrire.

Quand mon monde s’écroula…

Ce fut un jour pluvieux, j’avais été réveillé par les pleurs de ma mère. Je me dirigeais vers la chambre de mes parents. J’entrouvrit la porte et je remarquais qu’il y avait de nombreuses autres personnes : il y’avait l’infirmière, des gens de la salle, Rendo le gentil patron du pub à cette époque et un homme tout blanc que je n’avais jamais vu. J’entrais à l’intérieur mais personne ne remarqua ma présence…c’est là que je le vis…Papa agité de convulsion et tremblotant. Il crachait du sang, toussait, transpirait et pleurait… Jamais ! Non jamais je n’oublierais son visage ce jour-là ! Lui qui d’habitude si fier et noble ressemblait au mendiant et escroc des sentiers.
Tout le monde était triste tandis que le vieil homme en blanc récitait une sorte de prière. Papa m’avait abondamment parlé de la religion me poussant à vénérer Donblas, dieu de la justice. Cet homme devait être un prêtre de Donblas venu prier pour le voyage final de mon père, le seul voyage où je ne l’accompagnerais pas, car maintenant je l’avais compris…mon père allait mourir.
J’avançais vers le lit quand soudain une voix résonna dans ma tête fortement comme un cri ! Ce que m’a dit mon père cette nuit d’hiver reste encore gravé dans ma mémoire…Il m’a dit d’aller loin par monts et par vaux à la recherche de gloire et de force, il m’a dit de vénérer Donblas et de ne jamais abandonner et il m’a dit d’entrer dans l’armée royale et de la servir au péril de ma vie.
Je pense qu’il avait utilisé tout le reste de son énergie vitale pour me parler en secret car son cœur s’arrêta et il ne bougea plus. Tous se turent laissant ma mère exprimait sa douleur en s’arrachant les cheveux et en pleurant elle tomba évanouie dans les bras de mon défunt père …Alors que tout le monde sortait de la chambre me laissant seul, une voix, celle de mon père fredonna un air étrange dans une lange inconnu mais que j’appris par cœur instantanément :
« Agi ya hbibi al aziz »
« Agi tahta janahi »
« li takhoud ouahad al ta »
« fi ghabati al houlia »
Quelques jours plus tard ma mère mourut de chagrin. Moi, je partis de la maison pour habiter dans la forê avoisinante. J’améliorais mon maniement à l’épée et devint un homme des bois, j’avais alors 12 ans.

De Mener l’homme des bois à Arasorn le bon

Six ans…Six ans…Six années que mon père était mort. Six ans que j’avais disparu. Que s’est-il passé pendant tout ce temps ? Je ne le sais pas moi-même.
Je sais une chose : Mener, l’homme des bois avait disparu. J’avais changé au contact de la nature, et ma vie en ermite m’avait fait accepter moi-même. Ma vie retrouvait un sens, pas celui de la tristesse non ! Celui de la justice, je comprenais de plus en plus les paroles de mon père sur Le Vénéré Donblas. J’étais décidé à entrer dans l’Armée, à n’importe quel prix ! Pas pour mon père, mais pour moi.
Ce changement me redonna peu à peu le courage, de retourner à Sarosa, ville que j’avais délaissé depuis une demi-douzaine d’année. Toutefois, je n’étais plus Mener, un brigand des bois, j’étais Arasorn, le défenseur de la justice !


Un an…Bienvenu Arasorn le juste !

J’acquis bientôt le sur nom de « le juste » grâce à mes paroles rassurantes et chaleureuses et mes actes bienveillant. Pourtant, je ne me considérais pas comme cela. Cette belle justice était en moi certes mais en éternel combat avec mon naturel impulsif d’homme des bois. Les gens m’aimaient bien, je m’étais fait adopter par les gens de Sarosa, tout se passait bien, jusqu’au jour où…

L’Armée, me voila !


C’était un beau jour d’été de Persu. Je me baladais dans la ville près de la statue érigée dans la ville quand soudain je remarquais un jeune homme debout habillé somptueusement, scrutant je ne sais trop quoi. Je l’observais pendant quelque temps puis j’arrivais à la conclusion que ce bonhomme n’avait rien d’intéressant quand soudain il se tourna, et là, je vis…Je vis l’insigne de l’Armée. Je me dirigeais vers lui et l’interpeller poliment. Il se montra courtois et chaleureux à mon égard, amplifions mon envie croissante d’intégrer l’Armée. J’appris qu’il se nommait Atamos, Sire Atamos. Sous ses conseils, je me dirigeais vers le château pour etre recruté. Là où mon rêve deviendra réalité !

(J’écris cette fiche pour limiter mon RP et ne pas basculer dans des folies du genre « giga-mega-hyper-super pouvoirs !)

Armes : Epée à une main pour soldat normal, bouclier fait en acier nain, petit poignard utiliser en cas extrême. (Ce n’est pas un poignard à jeter)
Vêtements, armures : Manteau vert et un dessus vert accompagné d’une ceinture jaune. N’a pas d’armure sur lui, (j’en ai une dans le palais royal c’est encombrant !)Légère veste en cuir en dessous, du dessus vert, casque inclus dans l’armure.
Pouvoirs spéciaux : Rien.
Disciplines maîtrisées : Escrime, équitation.